FAQ – Troubles de l’érection, pannes sexuelles, dysfonction érectile – Toutes les réponses à la perte d’érection
Résoudre les problèmes d’érection
Les solutions naturelles et médicamenteuses des pannes d’érection
Les troubles de l’érection sont fréquents et concernent tous les hommes de tout âge. Fatigue, stress, anxiété de performance, baisse de désir, habitudes sexuelles, contexte relationnel ou simple surcharge mentale: une panne d’érection peut survenir dans de nombreuses situations. Et même si la majorité des pannes sont psychosexuelles, certaines dysfonctions érectiles peuvent aussi avoir une origine médicale (vasculaire, hormonale, diabète, troubles neurologiques ou effets secondaires de médicaments).
Cette FAQ regroupe les réponses aux questions les plus courantes sur la panne sexuelle, la perte d’érection, l’érection molle, la dysfonction érectile et les différentes solutions naturelles ou médicamenteuses.
Vous y trouverez des explications simples pour comprendre pourquoi l’érection se bloque, comment sortir du cercle vicieux « stress → perte d’érection → peur » et quelles sont les prises en charge les plus efficaces pour retrouver une érection dure, stable et naturelle.
C’est quoi une érection?
L’érection est un réflexe naturel, involontaire et automatique qui apparaît quand le corps perçoit une excitation sexuelle par des caresses, sensations corporelles, odeurs, ambiances intimes, fantasmes. Dans la plupart des rapports sexuels , l’excitation vient à la fois du corps et de l’esprit grâce à l’imaginaire érotique.
Pour bander, l’homme a besoin d’un corps détendu, d’un sentiment de sécurité et d’un mental qui se met en arrière-plan. Le cerveau ne pas être simultanément en mode analyse et en mode érection. Réfléchir, douter, vérifier ou se contrôler active le stress et bloque instantanément le réflexe érectile. C’est pourquoi l’homme ne peut pas « penser et bander » en même temps.
Quand le problème est psychosexuel (le plus fréquent), c’est ce mécanisme mental de contrôle et d’anticipation qui entrave l’érection. Quand les troubles érectiles sont organiques (vasculaire, hormonal, neurologique, diabète, médicaments…), l’érection est perturbée pour des raisons médicales, selon un fonctionnement différent. Ces causes organiques sont plus rares chez l’homme jeune.
Quelle solution naturelle pour la panne d’érection?
La solution naturelle pour traiter les troubles d’érection est de travailler en simultané sur toutes les composantes du problème: au niveau du corps, de l’esprit, de la relation et sa façon de pratiquer les activités sexuelles.
- Sexo-éducation: pour apprendre le fonctionnement de l’érection, des médicaments et de la réponse sexuelle masculine
- Hypno-sexologie: pour réduire le mental, l’anxiété de performance, les peurs d’un échec et pour augmenter sa confiance sexuelle
- Sexo-corporel: c’est l’utilisation correcte de son corps et de son bassin pour l’excitation sexuelle
- Sexo-fonctionnel: pour modifier votre façon de faire durant les activités sexuelles et devenir « acteur de son rapport sexuel et pas le spectateur »
- Sexo-communication (pour les hommes en couple): une bonne relation de couple avec des discussions ouvertes est essentielle pour résoudre le problème d’érection.
Ces dimensions doivent être travaillées en même temps car elles sont indissociables et inter-dépendantes.
Voir ICI l’approche en sexologie et hypnose pour les problèmes d’érection
Pourquoi les pannes d’érection psychosexuelles se soignent-elles si bien?
Parce que les pannes psychosexuelles ne viennent pas d’un problème du pénis, mais d’un mécanisme de stress réversible. L’érection fonctionne parfaitement, c’est le mental (peur, pression, anticipation, contrôle) qui bloque le réflexe érectile.
Dès qu’on apaise le mental et qu’on reconnecte le corps aux sensations,
➡️ l’érection revient naturellement
➡️ la confiance sexuelle se réinstalle
➡️ le cercle vicieux s’arrête immédiatement.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle agissent exactement sur ces mécanismes.
En thérapie combinée, elles calment la peur, libèrent la pression, restaurent la sécurité intérieure et réactivent les réflexes naturels du corps.
La partenaire joue également un rôle clé. Comprendre que la panne n’est pas un manque de désir permet de diminuer la pression et d’aider l’homme à sortir du cercle vicieux.
C’est pour cela que les pannes psychosexuelles sont parmi les troubles sexuels les plus simples et les plus rapides à traiter.
C’est quoi la différence entre panne sexuelle et dysfonction érectile?
La panne sexuelle est une érection qui tombe ou qui ne vient pas de façon ponctuelle. Elle est d’origine psychosexuelle, fréquente et touchera presque tous les hommes durant leur vie sexuelle, « L’homme n’est pas une machine« . Voir ICI le mécanisme de la panne sexuelle La dysfonction érectile est une difficulté persistante à obtenir ou maintenir une érection quelle que soit l’origine (psychologique ou médicale, organique).
Qu’est-ce qui n’aide pas à bander?
Certaines stratégies que les hommes adoptent pour « assurer » aggravent en réalité les pannes d’érection. Voici les plus fréquentes et pourquoi elles ne fonctionnent pas:
• Trop réfléchir ou vouloir « contrôler”: Plus l’homme analyse « Est-ce que je bande ? », « Est-ce que ça va tenir ? », plus il active le stress. Le cerveau passe en mode vigilance → l’érection chute immédiatement.
• Se mettre la pression pour réussir: L’excitation a besoin d’un mental calme. La pression crée l’effet inverse avec de la tension, une respiration haute et une perte de sensations → panne.
• Accélérer les préliminaires ou aller trop vite: Le corps a parfois besoin de lenteur pour relancer l’excitation. Aller vite coupe les sensations internes et empêche l’érection de s’installer.
• Se masturber rapidement: Les masturbations trop rapides, automatiques ou très mécaniques entraînent un rythme incompatible avec la sexualité à deux.
Le pénis « s’habitue » à un type de stimulation impossible à retrouver en couple.
• Regarder trop de porno: Le cerveau s’adapte à une hyper-stimulation visuelle. En couple, l’excitation est plus subtile → certains hommes ont du mal à « ressentir » et l’érection devient plus fragile.
• Chercher des « produits miracles » sur Internet: Sprays, crèmes, huiles, compléments non contrôlés… Aucun n’a démontré d’efficacité scientifique. Certains aggravent même la sensibilité ou provoquent des irritations.
• Boire de l’alcool pour se détendre: Un ou deux verres peuvent aider à lever l’inhibition, mais au-delà l’alcool est anti-érectile → moins de sensations, moins d’excitation, plus de pannes.
• S’acharner à essayer encore et encore: Chaque tentative avec pression renforce le cercle vicieux stress → perte d’érection → peur → nouvelle panne. Le repos ou le recentrage corporel est souvent plus efficace qu’un « forcing ».
Tout ce qui augmente la pression, la vitesse, la vigilance ou la dissociation corps-mental est anti-érectile. Ce qui aide vraiment, c’est l’approche corps + mental avec détente, respiration, sensations, sécurité intérieure, confiance pratiquée en hypnose et sexothérapie corporelle.

À Montpellier ou téléconsultation, je prends en charge les problèmes d’érection avec une approche naturelle:
Sexo-éducation, sexo-corporel et sexo-fonctionnnel, hypno-sexologie et sexo-communication pour la relation
La téléconsultation est très simple, elle s’effectue directement sur votre smartphone ou tablette ou ordinateur avec le lien envoyé par mail.
FAQ sur les troubles de l’érection, les pannes sexuelles et la dysfonction érectile
Pourquoi je n'arrive pas à bander?
L’érection est un réflexe automatique et involontaire qui apparaît quand il y a de l’envie, un mental au calme, un corps détendu, une excitation suffisante dans un contexte favorable. Quand le stress, la fatigue, l’angoisse de performance, la pression ou une situation défavorable prennent le dessus, le cerveau bascule dans un autre « mode » et bloque le réflexe érectile.
L’homme ne peux pas être en mode réflexion et en mode érection en même temps. Penser, douter, anticiper empêche l’obtention ou le maintien de l’érection.
Pourquoi je bande mou ou que mon érection n'est pas dure?
Pour obtenir une érection dure, il faut une excitation suffisante. Bander mou signifie souvent que l’excitation est trop faible ou bloquée.
Trop de mental et pas assez de sensations internes → le pénis ne reçoit pas assez de stimulation pour se rigidifier.
La respiration, les tensions, la peur de l’échec, le doute, l’anticipation, l’auto-surveillance coupent l’excitation corporelle et rendent l’érection molle. L’auto-surveillance est l’un des mécanismes les plus fréquents, l’homme vérifie s’il bande, observe son pénis, analyse la rigidité ou attend « de voir si ça va tenir ». Cette vérification mentale active immédiatement le stress, ce qui coupe l’érection au lieu de l’aider.
C’est l’une des causes psychosexuelles les plus fréquentes qui peut se traiter avec une approche en hypnose et sexothérapie corporelle.
C'est normal de débander parfois?"
Oui. C’est tout à fait normal de débander parfois.
L’érection n’est pas un bouton « ON/OFF », elle dépend de l’état émotionnel, de la fatigue, du stress, de la disponibilité du corps, du contexte relationnel ou même d’un évènement imprévu qui vient perturber le rapport.
Une émotion négative, une pensée intrusive, un doute, une gêne ou une tension corporelle peuvent suffire à faire débander ponctuellement un homme. Débander n’est pas un problème en soi. Cela devient compliqué seulement si la panne devient source de peur, d’anticipation ou commence à se répéter entrainant un cercle vicieux :
stress → débander → peur → nouveau stress → nouvelle panne
Les pannes psychosexuelles sont les plus fréquentes mais aussi les plus faciles à traiter grâce à l’hypnose et à la sexothérapie corporelle.
Pourquoi je débande au moment de la pénétration?
C’est l’un des contextes les plus fréquents de la panne sexuelle.
Au moment clé, Beaucoup d’homme passent en mode contrôle et pensent « Est-ce que ça va tenir? ». Cette seule pensée active le stress, coupe l’excitation et bloque instantanément le réflexe érectile. À ce moment-là, l’homme quitte ses sensations pour s’auto-surveiller, il vérifie s’il bande, il analyse la rigidité, et attend de voir « si ça va tenir».
Cette hypervigilance crée une rupture dans le flux d’excitation corporelle → l’érection lâche.
Malheureusement, ce réflexe négatif s’installe très vite, à la prochaine pénétration, la simple anticipation de celle-ci peut suffire à refaire débander.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent de désactiver cet automatisme de perte d’érection, apaiser le mental et restaurer une érection plus stable lors de la pénétration.
Pourquoi je bande seul mais pas en couple?
Seul, aucune pression, aucun regard, aucun enjeu donc le corps fonctionne naturellement. L’excitation vient spontanément, sans attente de performance ni peur d’être évalué. L’homme est dans ses sensations, dans un cadre intime sécurisé où l’érection apparaît facilement.
En couple, le contexte change, le stress monte, la peur de décevoir ou de ne pas être à la hauteur apparaît l’auto-surveillance s’installe et l’homme vérifie s’il bande, analyse la rigidité, anticipe la pénétration.
Ce passage du corps → au mental coupe l’excitation interne et fragilise l’érection. On dit alors que l’homme « réussit seul mais pas à deux », ce qui est extrêmement fréquent et typiquement psychosexuel.
L’hypnose permet d’apaiser la peur d’échouer et d’enlever la pression du regard, tandis que la sexothérapie corporelle réapprend à rester dans les sensations et à retrouver une érection stable dans la relation.
Pourquoi je perds l’érection au moment du préservatif ?
Le préservatif crée souvent une rupture de rythme avec une focalisation mentale au moment de le mettre. L’homme se concentre sur le geste technique, se détourne de ses sensations et se met à vérifier s’il bande correctement, à observer la rigidité de son sexe.
Cette moment de contrôle fait basculer le cerveau en mode vigilance, ce qui coupe l’excitation et fait chuter l’érection. Cette auto-surveillance suffit à bloquer le réflexe érectile.
La sexothérapie corporelle et l’hypnose permettent de rester dans les sensations, de réduire la pression du « moment clé » et de retrouver une érection stable même avec préservatif.
Trop penser durant un rapport peut-il bloquer l'érection?
Oui.
Réfléchir, analyser, se contrôler = anti-érection.
La sexualité se vit dans les sensations, pas dans le mental.
Pourquoi j’ai peur de ne pas bander ?
Parce qu’une première expérience négative laisse une mémoire émotionnelle.
Cette peur crée un filtre : “Et si ça recommence ?”
→ la peur provoque la panne → qui renforce la peur.
Pourquoi j’ai honte de ma panne d'érection ?
La honte d’une panne d’érection est extrêmement fréquente. Elle ne vient pas du corps, mais de ce que l’homme s’imagine que cette panne dit de lui. Une panne touche l’érection, mais la honte touche l’identité masculine, l’ego, la valeur personnelle, la confiance en soi. Les raisons de cette honte lors d’une perte d’érection:
1. L’homme associe l’érection à sa virilité: Beaucoup d’hommes ont appris, consciemment ou non, que « Un homme doit assurer », « Un homme doit bander facilement » et « Pas d’érection = pas de masculinité ». Quand une panne survient, ce n’est pas seulement un trouble mécanique, c’est vécu comme une atteinte à l’image de soi. L’homme a l’impression d’être « diminué ».
2. L’homme pense qu’il déçoit sa partenaire: Il peut croire qu’elle va penser « Il ne me désire plus », « Je ne lui plais pas », « Il préfère quelqu’un d’autre ». Même si la partenaire ne pense pas du tout ça, l’homme imagine sa déception… et la honte apparaît. Il se blâme d’un événement qu’il ne contrôle pas.
3. L’homme confond panne ponctuelle et problème global: Une simple panne est interprétée comme un échec, une perte de contrôle, un signe de faiblesse, une preuve qu’il n’est « plus un homme ». Alors qu’une panne n’est qu’un reflet du stress du moment.
4. L’homme a peur du jugement: La sexualité est un terrain de vulnérabilité. L’idée que l’autre puisse « voir » la panne crée une peur profonde « Et s’il/elle me juge ? », « Et s’il/elle en parlait ? », Et si je me ridiculisais ? ». La honte protège… mais en enfermant.
5. La honte amplifie la panne: C’est un mécanisme en boucle, honte → peur → stress → perte d’érection → encore plus de honte. La honte devient elle-même anti-érectile.
6. Rien de tout cela n’est une fatalité: La honte n’est pas un défaut c’est une réaction humaine, normale, profondément liée à la peur de décevoir, à la peur de perdre l’amour, à la peur du jugement, à la pression masculine. L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent d’apaiser cette honte, restaurer la confiance sexuelle, remettre le corps dans le plaisir, transformer “l’échec” en sécurité, briser le cercle honte → peur → panne.
Vous avez honte car vous croyez que la panne dit quelque chose de vous.
En réalité, elle dit seulement que vous étiezstressé à ce moment-là.
La honte disparaît quand on comprend que la panne n’atteint ni la valeur, ni la virilité, ni l’identité.
Et quand la honte s’apaise → l’érection revient beaucoup plus facilement.
Quelles solutions naturelles pour un problème d'érection?
Les problèmes d’érection d’origine psychosexuelle répondent très bien aux solutions naturelles. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas besoin de médicament, il faut surtout rétablir les mécanismes naturels de l’excitation, de la détente et du réflexe érectile. Les solutions naturelles les plus efficaces: 1. L’hypnose: Elle agit directement sur le stress, l’angoisse de performance, les souvenirs d’échec, la peur de décevoir, l’auto-surveillance (analyser son érection, voir si « ça tient »). Quand le mental se calme, l’érection redevient naturelle et spontanée. L’hypnose permet de restaurer force intérieure, la confiance sexuelle et le sentiment de puissance d’homme. Plus l’homme se sent solide intérieurement, moins il se met de pression et plus le corps répond naturellement. 2. La sexothérapie corporelle et sexofonctionnelle: Elle réapprend au corps à faire ce qu’il sait déjà faire avec respiration basse, mobilisation et utilisation du bassin détente corporelle, sensations péniennes, rythmes érotiques pour reconnecter le corps au plaisir. C’est une approche 100 % naturelle pour retrouver des érections plus dures, plus stables et une sexualité plus incarnée. 3. Améliorer l’hygiène de vie pour réduire les facteurs anti-érectiles: Certains facteurs diminuent directement ou indirectement la qualité des érections tels que fatigue, mauvais sommeil, stress au quotidien, pornographie excessive, alcool régulier, tabac+++, drogues mais aussi les tensions corporelles et les masturbations trop rapides ou trop mécaniques. Tous ces éléments perturbent des « systèmes » neuro-physiologiques indispensables à l’érection. 4. Les autres solutions naturelles: certaines aides mécaniques peuvent fonctionner mais elles ne traitent pas la cause psychosexuelle.
- Le vacuum: Il crée une érection mécanique. C’est utile après chirurgie ou dans les dysfonctions organiques mais ne règle pas le problème des pannes sexuelles psychosexuelles.
- Les anneaux péniens: Ils maintiennent l’érection en limitant la fuite veineuse. C’est parfois efficace ponctuellement, mais cela ne traite ni l’anxiété, ni la pression, ni le contrôle mental. C’est une solution de soutien, pas un traitement (Voir ci-dessous comment utiliser les anneaux péniens).
- Les sprays, crèmes, huiles, compléments trouvés sur Internet: La majorité n’a aucune preuve scientifique et certains peuvent être irritants, inefficaces ou dangereux. Les “solutions miracles” n’agissent ni sur le mental ni sur les réflexes érectiles → donc pas d’amélioration durable.
- Les aphrodisiaques: Gingembre, maca, ginseng… peuvent donner un effet stimulant général, mais ne corrigent pas une panne sexuelle liée au stress, au mental ou à la peur d’échouer.
Les vraies solutions naturelles, efficaces et durables sont celles qui agissent sur le mental et sur le corps. L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent précisément de rétablir : la détente → les sensations → l’excitation → l’érection.
Ces approches sont aujourd’hui parmi les plus efficaces pour les pannes d’érection psychosexuelles.
Comment fonctionne le vacuum pour l'érection?
Le vacuum ou pompe à vide pour pénis est un dispositif médical utilisé principalement pour les troubles de l’érection d’origine organique (vasculaire, neurologique, diabète, prostatectomie…). Il ne traite pas les pannes psychosexuelles, mais il peut aider certains hommes à obtenir une érection mécanique. Fonctionnement du vacuum:
- 1. Création d’un vide d’air: Le pénis est placé dans un cylindre transparent. En pompant (manuellement ou électriquement), le vacuum crée une dépression, c’est-à-dire un vide d’air autour du pénis.
- 2. Afflux sanguin dans le pénis: Cette dépression aspire naturellement du sang veineux et non artériel, dans les corps caverneux → l’érection apparaît mécaniquement, même sans excitation sexuelle. La verge apparaît parfois bleuté, l’érection peut être froide au toucher et la rigidité est souvent différente d’une érection naturelle. Cela surprend parfois les hommes mais c’est normal, c’est lié au mécanisme du vacuum.
- 3. Maintien de l’érection avec un anneau: Une fois l’érection obtenue, un anneau pénien souple (cockring médical) est placé à la base du pénis pour empêcher le sang de repartir trop vite. Sans cet anneau, l’érection obtenue par vacuum retombe en quelques secondes.
- 4. Dans quels cas utiliser la pompe à vide pour pénis?: Le vacuum est particulièrement indiqué pour la rééducation pénienne après prostatectomie, les troubles érectiles vasculaires importants, en complément ou à la place des médicaments IPDE5 (Viagra, Cialis…) qui ne fonctionnent pas ou peu. Il ne traite pas les pannes d’érection psychosexuelles avec stress, peur d’échouer, comparaison, anxiété de performance…
Le vacuum donne une érection mécanique, « artificielle » grâce à l’aspiration de sang mais n’agit pas sur le désir, le plaisir ou la confiance sexuelle. C’est une aide dans les dysfonctions érectiles organiques.
Les anneaux péniens ou cock ring sont-ils une bonne solution pour les problèmes d'érection?
Les anneaux péniens, souvent appelés cock ring, peuvent aider certains hommes à maintenir une érection, mais ils ne traitent pas la cause d’un problème d’érection. Il s’agit d’un dispositif mécanique, pas d’une solution thérapeutique. 1. Comment fonctionne un anneau pénien ?: Il existe plusieurs types d’anneaux péniens et leur fonctionnement dépend du modèle et de la manière dont ils sont positionnés.
- L’anneau souple (silicone): il peut être placé avant ou après l’érection. Il s’adapte en se mettant en place une fois que le pénis commence à se rigidifier.
- L’anneau rigide ou semi-rigide: il doit être placé avant l’érection, car il ne se dilate pas.
- L’anneau à la base du pénis uniquement: il est le plus courants, plus simple, utile pour maintenir la rigidité.
- L’anneau entourant le pénis + les testicules: il exerce une compression plus importante, parfois utilisée pour une érection plus “dense”. Il demande cependant plus de prudence et un bon ajustement.
- Principe de fonctionnement: L’anneau exerce une légère compression à la base du pénis. Il agit en ralentissant le retour du sang veineux, ce qui aide à maintenir le sang dans les corps caverneux et permet de garder plus facilement la rigidité pendant un rapport. Attention, l’anneau ne crée pas l’érection mais il ne fait que la maintenir.
2. Dans quels cas l’anneau pénien peut-il aider ?: Le cock ring peut être utile lorsque l’homme perd l’érection rapidement, il existe une légère fuite veineuse, pour renforcer la rigidité ponctuellement, quand l’érection est bonne au début mais chute en cours de rapport. C’est une aide mécanique ponctuelle, parfois efficace à court terme. 3. Ses limites importantes: Les anneaux péniens ne traitent pas l’anxiété de performance, la peur d’échouer, le stress, les pensées anticipatoires, les émotions, l’auto-surveillance, les tensions corporelles, les pertes d’érection psychosexuelles (les plus fréquentes). Ils peuvent maintenir l’érection, mais pas rétablir le réflexe érectile naturel. 4. Les précautions d’utilisation: ne jamais dépasser 20 à 30 minutes, choisir un modèle souple (silicone médical), retirer immédiatement en cas de douleur ou d’engourdissement, éviter les anneaux trop serrés qui coupent la circulation. Les anneaux trop serrés peuvent être dangereux. 5. L’anneau pénien est-il une solution ou simple aide temporaire ?: Les anneaux péniens sont une aide mécanique, pas un traitement. Ils peuvent “sauver” un rapport ponctuellement, mais ils ne résolvent pas la cause du trouble. Pour les pannes d’érection psychosexuelles, les solutions les plus efficaces restent l’hypnose combinée à la sexothérapie corporelle et ssexofonctionnelle pour restaurer la confiance sexuelle.
Ces approches thérapeutiques permettent de retrouver des érections naturelles, stables et connectées au plaisir.
Le Viagra, Cialis, Tadalafil sont-ils une bonne solution pour les pannes sexuelles?
Les IPDE5 (Viagra, Cialis, tadalafil…) peuvent aider à obtenir ou maintenir une érection, mais ce sont des solutions ponctuelles, pas un traitement des pannes d’érection psychosexuelles. Ils sont utiles dans certains cas pour aider à « relancer la machine », ils sont une sorte de « béquille thérapeutique » mais ils ne résolvent pas la cause réelle des pertes d’érection. 1. À quoi servent réellement les IPDE5 ?: Ils facilitent l’afflux sanguin dans le pénis, la rigidité, le maintien de l’érection uniquement si l’excitation est présente. Ils améliorent la mécanique, mais pas le mental! Ils ne traitent pasle stress, la peur d’échouer, l’anxiété de performance, l’auto-surveillance, les pannes émotionnelles ou d’anticipation. 2. Quel est le risque principal d’utilisation du Viagra, Cialis, Tadalfil…: Hors risques du médicament en lui-même, certains hommes peuvent développer une confiance extérieure, centrée sur le médicament en se disant « Sans Viagra, je ne bande pas », « J’ai peur d’essayer sans », « Avec, je suis sûr que ça va marcher. Le médicament prend la place de la confiance sexuelle naturelle. Cela peut entraîner une diminution de la capacité à obtenir une érection naturelle, une appréhension à pratiquer des rapports sexuels sans IPDE5. Prendre du Viagra ou Cialis ou Tadalafil… peut être bénéfique mais aussi entrainer une fragilité psychosexuelle, C’est ce qu’on appelle une dépendance psychologique (et non physique). 3. Dans quels cas les IPDE5 sont vraiment indiqués ?: ils sont utiles dans les dysfonctions érectiles d’origine organiques comme les troubles vasculaires, le diabète, séquelles de chirurgie (ex. prostatectomie), les neuropathies et prise de certains médicaments (ISRS, bêtabloquants…)…
Dans les pannes d’érection psychosexuelles, le Viagra, Cialis, Tadalafil aident parfois… mais ils masquent le problème et ne règlent pas. Ils améliorent la mécanique mais pas la confiance. Mal utilisés ou utilisés trop tôt, ils peuvent créer une dépendance psychologique et une baisse de confiance en ses propres capacités érectiles.
Pour retrouver une érection naturelle, stable et durable, c’est le travail corps – mental – confiance qui reste le plus efficace.
Pourquoi le Viagra, Cialis ou Tadalafil ne marche pas sur moi ?
Le Viagra ou Sildénafil, Cialis ou Tadalafil (médicaments IPDE5) sont efficaces uniquement dans certaines conditions. Quand ils “ne marchent pas”, ce n’est généralement pas un problème de médicament… mais un problème de contexte, d’utilisation ou de mécanisme psychosexuel. Les IPDE5 ne marchent pas, quelles sont les raisons les plus courantes?:
- 1. Le médicament n’agit pas si l’homme n’est pas excité: Les IPDE5 ne déclenchent pas l’érection. Ils facilitent uniquement l’afflux sanguin si une excitation sexuelle est présente. S’il n’y a pas de désir, de stimulation, de sensations ou d’abandon corporel → le comprimé ne fait rien. La croyance « Je vais bander juste en prenant le médicament » est fausse.
- 2. L’anxiété de performance, bloque l’effet du médicament: Même sous Viagra ou Cialis, si l’homme est stressé, dans la peur que « ça ne marche pas », dans l’auto-surveillance, dans la comparaison, dans le doute ou la pression alors le cerveau passe en mode vigilance. Ce mode bloque les mécanismes neurophysiologiques de l’érection et neutralise l’effet du médicament. Le mental peut être plus fort que le médicament. C’est la cause n°1 chez les hommes jeunes.
- 3. Le contexte n’est pas favorable: Un seul de ces facteurs peut suffire à bloquer l’effet, l’alcool, drogues, changement de partenaire, libertinage, stress de performance, mauvaise expérience précédente… L’érection est un réflexe naturel qui s’effectue quand l’homme est en sécurité, ce n’est pas une question de volonté.
- 4. Dépendance psychologique ou perte de confiance: Quand l’homme a vécu plusieurs échecs la peur augmente, la confiance diminue, le stress monte et même avec un IPDE5, l’érection ne vient plus ou reste molle. C’est fréquent chez les hommes jeunes.
- 5. La dose n’est pas adaptée (trop faible ou prise incorrecte): Les erreurs de prise sont très fréquentes, le Sildénafil (Viagra) doit être pris 1 heure avant le rapport, le Tadalafil (Cialis), lui, 30 à 45 minutes avant. Un repas gras peut retarder ou diminuer l’effet.
- 6. L’homme a une dysfonction érectile d’origine organique sévère: Les IPDE5 marchent beaucoup moins bien dans les cas suivants, atteinte vasculaire importante, lésion neurologique, prise d’antidépresseurs (ISRS), bêtabloquants, après prostatectomie… (liste non exhaustive). Dans ces situations, l’effet peut être faible voire absent.
Dans la majorité des cas chez l’homme jeune, la panne d’érection est psychosexuelle, et le médicament est insuffisant. L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent alors de calmer la peur, de réduire l’auto-surveillance, de restaurer la confiance, de rétablir l’érection naturelle et de se libérer progressivement du médicament.
Quelle différence entre Viagra et Cialis (Sildénafil et Tadalafil)?
Le Viagra (Sildénafil) et le Cialis (Tadalafil) sont deux IPDE5 efficaces pour faciliter l’érection, mais ils ne fonctionnent pas de la même manière. Ils diffèrent surtout par leur durée d’action, leur rapidité, et la manière dont ils s’intègrent dans la sexualité. 1. Délai et durée d’action:
- Viagra – Sildénafil: Agit en 45 à 60 minutes, à prendre à jeun, les repas gras retardent beaucoup l’effet, la durée est de 4 à 6 heures. L’action est plus courte, l’effet plus « ponctuel », il est plus adapté si l’on prévoit un rapport à un moment précis.
- Cialis – Tadalafil: Agit en 30 à 45 minutes, moins sensible aux repas, prise plus flexible, la durée est de 24 à 36 heures parfois plus. Son action est longue (on l’appelle la « pilule du week-end) et pour les couples, le Cialis est souvent perçu comme plus « souple » car il existe un dosage journalier en 2,5 ou 5 mg.
2. Les effets ressentis:
- Viagra – Sildénafil: L’effet est plus “rapide” et parfois plus “marqué”, certains hommes sentent une différence nette au niveau de la rigidité et plus d’efficacité pour les érections péniennes du moment.
- Cialis – Tadalafil: L’effet est plus “doux” et progressif, il apporte une amélioration globale de la réponse érectile et moins de « montée » perceptible mais une meilleure stabilité sur la durée.
3. Les effets secondaires possibles:
- Viagra – Sildénafil: Maux de tête, bouffées de chaleur, légers troubles visuels (vision bleutée)
- Cialis – Tadalafil: Courbatures, douleurs lombaires (effet connu du Tadalafil), maux de tête possible, congestion nasale
4. Comment choisir entre Viagra – Sildénafil et Cialis – Tadalafil?
- Viagra – Sildénafil: Plutôt pour les pannes ponctuelles. Idéal si l’homme veut un effet ciblé, court, pour un moment précis.
- Cialis – Tadalafil: Plutôt pour les pannes répétées ou le stress de performance. Sa longue durée d’action diminue la pression du “bon moment” et facilite la spontanéité.
Ni le Viagra, ni le Cialis ne traitent les pannes d’érection psychosexuelles (stress, peur d’échouer, comparaison, mental). Ils aident la mécanique mais pas le mental ni la confiance sexuelle.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle combinée apportent souvent des résultats plus durables, naturels.
Peut-on prendre de l'alcool avec le Viagra, Cialis, Tadalafil?
Oui, il est possible de prendre du Viagra (Sildénafil) avec de l’alcool, mais avec modération. Une consommation légère n’est généralement pas dangereuse. Mais l’alcool réduit fortement l’efficacité du Viagra car il diminue l’excitation, les sensations et la qualité de l’érection.
Avec plusieurs verres, l’effet du médicament peut être annulé, car l’alcool est lui-même anti-érectile et augmente le risque de panne, même sous IPDE5. Les hommes qui associent « Alcool + Viagra = je vais être sûr de bander » créent des attentes irréalistes car en réalité l’alcool baisse l’excitation et le Viagra facilite l’érection uniquement si l’excitation existe. Donc parfois cette association ne donne aucune érection! C’est l’une des causes fréquentes du « Viagra qui ne marche pas ».
En conclusion, on peut prendre du Viagra avec un peu d’alcool, 1 à 2 verres, pas plus. Pour des érections plus naturelles et durables, c’est la gestion du stress, la confiance sexuelle et la présence au corps (hypnose + sexothérapie corporelle) qui restent les solutions les plus efficaces.
Peut-on prendre du poppers avec du Viagra, Cialis, Tadalafil?
Non. Il ne faut jamais prendre du Viagra, Cialis, Tadalafil ou autre IPDE5 en même temps que du poppers. C’est l’une des contre-indications les plus strictes.
L’association des deux est dangereuse et peut provoquer une chute brutale de tension artérielle, parfois grave. Le poppers contient des nitrites, qui provoquent une vasodilatation massive (dilatation des vaisseaux sanguins).
et les IPDE5 provoquent eux aussi une vasodilatation. Ensemble, ils se multiplient l’un l’autre. Résultat, la tension peut s’effondrer brutalement. Cela peut entraîner des vertiges violents, malaises, pertes de connaissance et arrêt cardiaque dans de rares cas (surtout si l’homme a une pathologie cardiovasculaire).
Pourquoi certains hommes pensent qu’on peut prendre des IPDE5 et du poppers ? Parce que le poppers intensifie les sensations, peut accentuer l’excitation, diminue l’inhibition et le Viagra ou Cialis ou Tadalafil facilite l’érection. Ce n’est pas une question d’âge, de santé, ni de dosage, la combinaison est dangereuse, même si l’homme se sent “en forme”. Il faut attendre 24heures au moins pour les IPDE5 et même 48heures pour le Cialis -Tadalafil.
Les hommes utilisent parfois le poppers pour intensifier le plaisir parce qu’ils sont anxieux ou sous pression. L’hypnose et la sexothérapie corporelle peuvent justement aider à retrouver des sensations fortes de manière naturelle, sans risque, et avec une excitation plus stable.
Pourquoi j'évite les rapports sexuels avec ma/mon partenaire par peur de pas bander?
Éviter les rapports sexuels par peur de “ne pas bander” est l’un des mécanismes psychosexuels les plus courants chez les hommes. Ce n’est pas un manque de désir, ni un désintérêt pour la partenaire, mais une stratégie de protection contre l’angoisse d’un éventuel échec. Voici pourquoi ce phénomène apparaît:
1. La peur d’une nouvelle panne devient plus forte que l’envie: Après une perte d’érection, l’homme peut penser « Et si ça recommence ? », « Je vais la décevoir », « Je ne vais pas assurer », « Je n’ai plus confiance en mon corps ». La peur prend alors le dessus sur le désir et le rapport sexuel devient un “test”, non un moment de plaisir.
2. L’évitement sert à diminuer l’angoisse: En évitant la situation sexuelle, l’homme évite la pression, le stress, la possibilité de mal faire, une humiliation imaginaire, la déception de la partenaire. L’évitement soulage sur le moment, mais il aggrave le problème à long terme avec moins de tentatives, plus de stress, plus de peurs et encore plus d’évitements. C’est un cercle vicieux psychosexuel classique.
3. L’homme devient spectateur de sa sexualité: Il surveille, analyse, anticipe « Est-ce que ça va tenir ? », « Est-ce que je vais bander ? », « Est-ce que je bande assez ?. Cette auto-surveillance bloque les sensations et coupe l’excitation. Plus il contrôle, moins il bande. Ce mécanisme est très fréquent et totalement réversible.
4. L’évitement crée une pression supplémentaire dans le couple: La ou le partenaire peut ressentir une incompréhension, un rejet, du doute, une frustration et baisse de confiance en elle. Cela augmente encore la pression pour l’homme lors du prochain rapport.
C’est un trouble psychosexuel très courant et très bien traité. La peur de ne pas bander n’est pas un problème physique, c’est un problème d’anticipation, de stress, de confiance et d’interprétation. L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent de calmer l’angoisse d’échec, de réduire l’auto-surveillance, de restaurer la confiance sexuelle, de reconnecter l’homme à ses sensations, debriser le cercle évitement → peur → nouvelle panne.
L’homme redevient acteur de sa sexualité, et non le spectateur inquiet.
Les problèmes d'érection peuvent-ils provoquer une baisse du désir sexuel?
Oui. Les troubles d’érection peuvent entraîner une baisse du désir sexuel, même si l’envie est présente au départ. Ce phénomène est très fréquent et s’explique par plusieurs mécanismes psychosexuels.
1. Le cerveau associe sexualité et stress: Quand un homme vit plusieurs pannes, la sexualité n’est plus associée au plaisir mais à l’anticipation, la peur d’échouer, l’auto-surveillance, la pression de « devoir assurer ». Le corps enregistre « Sexe = risque → stress » et donc le désir diminue automatiquement pour éviter l’inconfort. 2. La baisse de confiance coupe l’envie: Une érection fragile touche l’identité masculine, la confiance sexuelle et l’image de soi. L’homme peut penser « Je ne vais pas réussir », « Je vais décevoir », « Je ne suis plus capable ». Quand la confiance chute, le désir chute aussi. 3. L’évitement réduit les stimulations et entretient la baisse du désir: Pour éviter la peur d’une nouvelle panne, certains hommes réduisent les rapprochements, les préliminaires, les moments d’intimité. Moins il y a de stimulations sensorielles, affectives et corporelles… moins le désir se réactive. 4. Le désir se met en pause pour « se protéger »: Le désir sexuel n’aime pas la pression. Quand la sexualité devient un test, un devoir ou une épreuve, le désir se met en veille pour éviter un nouveau malaise émotionnel. Ce n’est pas un manque d’envie, c’est un mécanisme de protection. 5. La partenaire peut se sentir moins désirée → pression supplémentaire: Ce malentendu crée parfois des tensions, tristesse, incompréhension, attente de performance. Cela rajoute encore plus de charge mentale à l’homme → le désir descend encore.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent de diminuer le stress, restaurer la confiance sexuelle, réactiver les sensations corporelles, reconnecter le corps au plaisir, stabiliser l’érection, relancer le désir de manière naturelle. Quand l’homme se sent à nouveau capable, sécurisé et détendu, le désir revient… spontanément.
Le désir ne disparaît pas, il est simplement étouffé par la peur, le stress, l’évitement et la perte de confiance.
Pourquoi je bande avec ma femme et pas avec ma maitresse ou inversément?
Cela arrive très souvent. L’érection dépend du contexte émotionnel, du type de relation, du niveau de stress et des attentes conscientes ou inconscientes. Bander avec l’une et pas avec l’autre ne dit rien de la valeur de la partenaire, cela parle surtout de ce que chaque relation active chez l’homme.
Avec sa femme, L’homme peut se sentir plus en sécurité, plus connu, plus accepté. La stabilité émotionnelle diminue la pression et l’érection apparaît naturellement. Mais parfois, c’est l’inverse, le lien peut activer la peur de décevoir, d’être jugé, la pression de bien faire, une charge émotionnelle, une culpabilité consciente ou inconsciente qui vont perturber l’excitation et provoquer des pertes d’érection.
Avec sa maîtresse, la nouveauté peut augmenter l’excitation mais elle peut aussi activer le stress de performance, la pression de « devoir assurer« , la peur d’être comparé, un sentiment de culpabilité ou d’interdit, une excitation mentale forte mais une excitation corporelle insuffisante, une grande volonté de faire bonne impression. Résultat: trop de mental → pas assez de sensations → érection fragile.
L’érection réagit avant tout à l’équilibre interne de l’homme : sécurité, excitation corporelle, détente du mental, émotions, fantasmes, valeurs, loyauté, peurs, contexte. Bander différemment selon la partenaire est un phénomène psychosexuel très fréquent, et non un signe de dysfonction érectile organique.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent d’apaiser les conflits internes, d’enlever la pression, de soulager la culpabilité et d’aider le corps à répondre naturellement, quelle que soit la situation ou la partenaire.
Pourquoi je n'arrive pas à bander lors d'échangisme ou libertinage?
C’est extrêmement fréquent. Beaucoup d’hommes n’ont aucun problème d’érection en couple, mais rencontrent des difficultés lors d’une situation d’échangisme ou de libertinage ou de voyeurisme – exhibitionnisme.
L’érection ne dépend pas uniquement du désir, elle dépend surtout du contexte émotionnel, du stress, de la pression et du niveau de sécurité intérieure. Dans un cadre libertin, même en présence de leur femme, plusieurs éléments peuvent perturber l’excitation corporelle:
- 1. La pression de performance: L’homme peut se mettre à penser « Il faut que j’assure« , « Je suis observé », « Il ne faut surtout pas décevoir ». Cette pression mentale empêche l’excitation corporelle de monter.
- 2. Le regard des autres: Être observé, comparé ou exposé active souvent le système de vigilance. Le corps passe en mode “auto-contrôle” → ce qui est anti-érectile.
- 3. La nouveauté ou l’inconnu: Le cerveau peut être en alerte face à une nouvelle personne, un nouvel environnement, un contexte inhabituel. Trop de stimulation visuelle ou sociale peut paradoxalement bloquer l’érection.
- 4. La peur de ne pas bander: C’est très fréquent dans les contextes libertins « Si je ne bande pas, qu’est-ce qu’on va penser ? ». Cette anticipation suffit à faire chuter l’érection.
- 5. L’excitation trop mentale et pas assez corporelle: Le libertinage active beaucoup de fantasmes, de visuel, de mental. Mais l’érection exige des sensations internes, de la présence au corps. Si l’homme reste « dans la tête », il bande moins ou pas.
- 6. Une tension émotionnelle ou morale: Même quand l’accord est clair dans le couple, certains hommes ressentent une loyauté intérieure, une légère culpabilité ou une confusion émotionnelle. Le corps reflète ce conflit intérieur.
Dans le couple, l’homme est en sécurité, connu, détendu, sans enjeu.
En libertinage, il y a stress de performance, nouveauté, regard, attentes, excitation mentale. Le mental prend le dessus → les sensations descendent → l’érection devient fragile. Ce n’est ni pathologique, ni un signe de dysfonction érectile organique. C’est un mécanisme psychosexuel fréquent, normal et très humain.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle aident à réduire la pression, à apaiser le mental, à reconnecter le corps aux sensations, à amener plus de sécurité et de « puissance et de force d’homme » et à installer une érection stable même dans des contextes différents.
Pourquoi je bloque quand je me compare aux autres hommes en échangisme ou club-libertin (taille, performance, érection)?
La comparaison est l’un des mécanismes psychosexuels de blocage les plus fréquents en échangisme ou en club libertin. Dans ces contextes, l’homme est exposé au regard des autres, à leurs corps, à leurs érections, à leurs performances et à la dynamique du groupe. Cela active très facilement un mode d’observation mentale, incompatible avec l’excitation corporelle. Les raisons principales des blocages en libertinage ou club-libertin: 1. Le “regard social” se met en marche: Être entouré d’autres hommes déclenche spontanément une évaluation de la taille du sexe, de la rigidité, de la forme du corps ou encore de l’endurance sexuelle… Le cerveau compare, souvent malgré soi. 2. La peur de ne pas être à la hauteur: Sans le dire consciemment, une partie de lui peut penser :« Et si je n’étais pas aussi bon ? », « Et si mon érection n’était pas aussi dure ? ». Cette pression interne coupe l’excitation corporelle. 3. L’auto-surveillance: La comparaison entraîne l’homme à contrôler son corps, vérifier s’il bande, observer la rigidité, analyser sa réaction. Cette vigilance mentale peut arrêter instantanément la montée de l’érection. 4. Le syndrome des vestiaires: En groupe, le cerveau amplifie les perceptions, certains hommes paraissent plus grands, plus endurants, plus performants… L’homme voit « plus que la réalité » ce qui fragilise sa sécurité intérieure. Voir ICI le Complexe de la taille de son pénis 5. Trop de mental, pas assez de sensations: La comparaison maintient l’homme « dans la tête », alors que l’érection exige une connexion au corps.
Dès que le mental juge, évalue ou compare, l’excitation pénienne chute. 6. Un conflit interne: Pour certains hommes, voir leur partenaire avec un autre homme peut activer jalousie, inquiétude, vulnérabilité, excitation mêlée à un inconfort. Ce mélange émotionnel peut faire chuter l’érection.
La comparaison active un mode mental incompatible avec le réflexe érectile.
L’homme quitte le plaisir et les sensations pour entrer dans :
observation → jugement → contrôle → chute de l’érection.
C’est un mécanisme normal, fréquent, et typiquement psychosexuel. L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent de restaurer la sécurité intérieure, diminuer la comparaison, renforcer la présence corporelle, stabiliser l’érection même en contexte libertin.
L’hypnose peut-elle aider à bander ?
Oui. L’hypnose est l’une des méthodes les plus efficaces pour traiter les problèmes d’érection d’origine psychosexuelle. Elle agit directement sur les mécanismes qui bloquent l’érection que sont le stress, peur d’échouer, anxiété de performance, pensées anticipatoires, souvenirs d’échec, perte de confiance, auto-surveillance (« Est-ce que je bande ? »).
L’érection est un réflexe automatique, elle apparaît quand le mental se calme et que le corps retrouve ses sensations. L’hypnose permet justement d’apaiser le mental, d’enlever la pression, de reprogrammer la sécurité intérieure et de reconnecter le corps au plaisir.
Quand l’homme sort de la tête et revient dans son corps, l’érection redevient naturelle, stable et spontanée. L’hypnose est encore plus efficace lorsqu’elle est associée à la sexothérapie corporelle, qui travaille la respiration, le bassin, les sensations, et la présence au corps.
À quoi sert la sexothérapie pour l'érection?
Oui. La sexothérapie corporelle et sexofonctionnelle est une approche efficace pour rétablir une érection naturelle lorsque les pannes sont d’origine psychosexuelle. Là où l’hypnose apaise le mental et les peurs, la sexothérapie travaille le corps, les sensations et la manière d’utiliser son corps dans la sexualité. Les pannes d’érection surviennent souvent lorsque l’homme est « dans la tête », il anticipe, contrôle, doute, se surveille.
La sexothérapie permet de remettre le corps au centre de la sexualité en réactivant les fondations physiologiques du réflexe érectile. Elle travaille sur la respiration basse (indispensable à l’excitation), la disponibilité corporelle, la mobilité du bassin, les sensations péniennes internes, les rythmes corporels adaptés, les tensions du corps qui bloquent l’érection, la manière de se masturber et de se stimuler, la présence au corps pendant les préliminaires et la pénétration.
L’homme réapprend ainsi à sentir plutôt qu’analyser, à être présent plutôt que dans l’anticipation, à se laisser porter plutôt que contrôler. Quand le corps retrouve ses repères et ses réflexes naturels, l’érection devient plus stable, plus durable et plus spontanée.
La sexothérapie est d’autant plus puissante lorsqu’elle est associée à l’hypnose car l’hypnose calme l’esprit, la sexothérapie réactive le corps et ensemble, elles restaurent la confiance sexuelle, la puissance intérieure et une érection naturelle et sereine.
Combien de séances sont nécessaires pour traiter les pannes d'érection?
Le nombre de séances dépend de la situation de chacun, mais la bonne nouvelle est que les pannes d’érection psychosexuelles se résolvent rapidement dans la majorité des cas.
Lorsqu’un homme consulte dès les premières difficultés, une seule séance peut parfois suffire à rétablir la confiance, apaiser le mental et relancer le réflexe érectile.
Quand les pannes durent depuis plus longtemps, quand la peur d’échouer s’est installée ou lorsque l’homme a développé un automatisme “panne → stress → nouvelle panne”, il faut généralement entre 2 et 5 séances pour retrouver des érections naturelles et stables.
Le rythme dépend du vécu, de l’intensité de l’anxiété de performance, de la confiance sexuelle actuelle et de la capacité à se reconnecter à ses sensations. Certains hommes progressent très vite, d’autres ont besoin d’un accompagnement un peu plus complet, notamment s’il existe une baisse de désir, une éjaculation précoce/retardée, un stress important ou une perte d’estime de soi.
La sexothérapie corporelle et l’hypnose accélèrent beaucoup le processus. Dès que le mental se calme, que le corps se détend et que l’homme retrouve ses sensations internes, l’érection redevient spontanée, dure et fiable.
La majorité des hommes ressentent un changement clair dès les premières séances.
Comment sortir du cercle vicieux : panne → peur → perte d’érection ?
Le cercle vicieux panne → peur → nouvelle panne est le mécanisme le plus fréquent dans les troubles d’érection psychosexuels. C’est aussi l’un des mécanismes les plus faciles à inverser avec la bonne approche thérapeutique. Voici comment en sortir durablement:
1. Comprendre que la panne est un réflexe du stress, pas une « faute »: Une perte d’érection n’est pas un signe de faiblesse ou de mauvaise performance.
C’est une réaction automatique, le cerveau passe en mode vigilance, donc il coupe le réflexe érectile. Ce n’est pas volontaire. Ce n’est pas un manque de désir. C’est un mécanisme de protection. Dès que l’homme comprend cela, une première partie de la pression disparaît.
2. Retirer la pression du « il faut que je bande »: C’est cette phrase intérieure qui entretient le cercle vicieux de « Il faut que ça tienne », « Pourvu que ça marche », « Il ne faut surtout pas que je perde mon érection ». Ces pensées déclenchent le stress… qui déclenche la panne. L’objectif n’est plus “réussir”, mais retrouver des sensations. Quand l’homme arrête d’exiger une érection, elle revient plus facilement.
3. Réduire l’auto-surveillance: Se vérifier, se contrôler, analyser la rigidité, scruter si “ça bande” seront contre l’érection. L’homme ne peut pas penser et bander en même temps. Il faut sortir de la tête, revenir dans le corps, c’est la base de la sexothérapie corporelle et sexofonctionnelle.
4. Reconnecter le corps : respiration, sensations, bassin: Pour sortir du cercle vicieux, le corps doit redevenir l’acteur principal. On réapprend la respiration basse, l’utilisation du bassin, les sensations péniennes, la présence corporelle, le rythme érotique, le lâcher-prise corporel. Quand le corps reprend sa place, l’érection se remet naturellement en route.
5. Apaiser le mental et les peurs avec l’hypnose: L’hypnose agit directement sur la peur d’échouer, le stress du « moment clé », les souvenirs d’échec, les pensées anticipatoires, la pression de performance, le manque de confiance. Elle permet de reprogrammer le cerveau en mode sécurité. C’est ce switch qui casse définitivement le cercle vicieux.
6. Restaurer la confiance sexuelle: L’homme reprend progressivement confiance en son corps. Dès qu’un succès apparaît (même partiel) la peur diminue, l’excitation revient et le cercle devient vertueux. Confiance → sensations → érection → plaisir → encore plus de confiance.
L’hypnose et la sexothérapie corporelle permettent de briser ce mécanisme et de retrouver une érection naturelle, stable et sereine. C’est un trouble d’érection psychosexuel souvent simple à traiter avec cette approche combinée.

Quand consulter un urologue?
La majorité des pannes d’érection sont psychosexuelles et se traitent très bien en hypnose et sexothérapie corporelle. Mais dans certains cas, un avis médical urologique est recommandé, surtout pour vérifier l’état vasculaire, hormonal ou général.
Il est préférable de consulter un urologue si :
- les pannes surviennent sans stress particulier, même dans des contextes très détendus
- l’érection matinale a disparu
- il existe des facteurs de risque (diabète, tabac important, hypertension, cholestérol élevé, maladies cardiovasculaires)
- les troubles sont apparus après un médicament, une chirurgie ou une radiothérapie
- la verge se déforme ou se courbe (suspicion de maladie de La Peyronie)
- il y a des douleurs péniennes ou périnéales
- avoir moins de 40 ans mais jamais d’érection spontanée ou nocturne.
Un bilan urologique peut alors aider à éliminer une cause organique.
Dans les autres cas, les troubles d’érection sont psychosexuels… et c’est ce qui se soigne le mieux.
Les 5 fausses idées sur les pannes d’érection
Beaucoup d’hommes ont des croyances qui renforcent encore la panne. Voici les plus fréquentes.
C’est FAUX. Le désir et l’érection ne fonctionnent pas toujours ensemble.
On peut avoir très envie… et perdre l’érection à cause du stress, de la pression, d’une pensée intrusive ou d’une simple peur.
La panne dit quelque chose du mental, pas du désir.
C’est FAUX. L’érection n’est pas un test de virilité. Elle dépend de l’état émotionnel, de la sécurité intérieure et de la détente. Une panne ne remet aucune identité en question, elle montre juste que le cerveau était en mode vigilance.
C’est FAUX. Le mental est anti-érectile. Plus un homme se surveille « Est-ce que ça tient ? », plus il coupe ses sensations, donc son excitation. On ne peut pas penser et bander en même temps.
C’est FAUX. L’érection peut évoluer avec l’âge, mais elle ne disparaît pas “naturellement”. Beaucoup d’hommes de 50, 60 ou 70 ans ont des érections très satisfaisantes. Ce qui change, c’est souvent le stress, le contexte, la santé générale et les habitudes corporelles. Et tout cela se travaille très bien.
C’est FAUX. Une panne est réversible. C’est la peur de la panne — pas la panne elle-même — qui entretient le problème. Dès qu’on calme le mental, réactive le corps et restaure la confiance, l’érection redevient naturelle, durable et fiable.
Prenez RDV en ligne
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Bruno BERNARD, Masseur Kiné – Hypnothérapeute et Sexologue-Sexothérapeute
Je traite les pannes érectiles avec mes compétences en Kinésithérapie, Hypnose et Sexologie-Sexothérapie
Diplômé d’état de kinésithérapie en 1999, je pratique la rééducation kiné périnéale et en sexologie chez l’homme et la femme. Je me nourrit donc de ma formation initiale sur le corps pour traiter les problèmes sexuels.
J’ai débuté l’hypnose en 2016 et je suis diplômé universitaire de 3ème cycle d’hypnose médicale de la faculté de médecine de Montpellier. Durant ce cursus, j’ai effectué de nombreuses formations dont la prise en charge en hypnose des troubles sexuels. Au même moment j’ai débuté diverses formations en sexologie – sexothérapie et progressivement je me suis formé en thérapie sexofonctionnelle, sur la communication de couple et la thérapie sexo-corporelle.
Je suis donc un professionnel de santé et de santé sexuelle qui prend en charge de façon globale vos pannes d’érection pour que vous soyez l’homme avec une sexualité épanouie.
J’estime que la santé sexuelle est une partie importante de votre santé en général, de votre bien-être, il est indispensable de traiter ses difficultés sexuelles dans toutes les dimensions; les dimensions physiques, émotionnelles, mentales et relationnelles.
Renseignements: 04 67 17 26 33
Adresse: 6 Rue des Bougainvilliers, rés. le Capitole Apt 239, 34070 MONTPELLIER

Masseur Kiné – Hypnothérapeute – Sexologue
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Vos RDV de kiné, rééducation, ondes de choc: Téléphonez au 04 67 17 26 33
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